Vous rêvez d’un bivouac sauvage, d’un réveil à la fraîche, mais sans laisser de traces néfastes pour la planète ? L’envie de camper tout en respectant la nature n’a jamais été aussi forte, surtout face à la prolifération des plastiques. Aujourd’hui, le camping zéro plastique — ou presque — n’est plus réservé aux écolos extrémistes. Entre équipements astucieux, recettes sans déchets et astuces testées sur le terrain, chacun peut réduire drastiquement son impact. Que ce soit entre amis, en famille, avec ou sans moustiques, vous découvrirez ici une approche humaine, joyeuse et terriblement concrète pour planter sa tente autrement.
Camper sans plastique : pourquoi c’est l’aventure la plus simple à vivre
Le camping, c’est avant tout une histoire de liberté : celle de planter sa tente où le cœur bat fort, de trinquer à la frontale, ou d’allumer un feu quand la nuit tombe. Pourtant, cette simplicité apparente cache souvent des gestes répétés année après année, qui font doucement grincer la nature (sacs plastiques dits « pratiques », gobelets jetables oubliés dans l’herbe, restes de pique-nique qui filent vers la décharge). Heureusement, les mentalités bougent ! Plus de 70% des campeurs en 2025 cherchent à alléger leur sac, mais surtout leur empreinte écologique.
La solution ? Oublier le réflexe du « tout jetable » et investir, doucement mais sûrement, dans des alternatives durables. La marque Quechua, par exemple, propose depuis peu des tentes conçues à partir de tissus recyclés. Un petit pas pour la marque, un grand pour le campeur qui veut lier efficacité et respect de la nature. C’est un peu comme quand on troque ses vieilles baskets pour des Vaude ou Fjällräven : on sent tout de suite qu’on avance dans le bon sens.
Mais la meilleure façon de faire du camping zéro plastique, c’est surtout d’appliquer la fameuse règle des 5R :
- ♻️ Refuser : bannir les objets à usage unique, comme les sacs plastiques, tickets de caisse ou emballages de chips.
- 🧼 Réduire : limiter la consommation d’eau, d’énergie et de ressources. Finies les douches à rallonge !
- 🔄 Réutiliser : emporter sa vaisselle, sa gourde (type Nomad, MSR ou Ternua), ses boîtes à tartines en inox.
- 🗑️ Recycler : trier avec soin et rapporter ses déchets aux points de collecte du camping. Ce n’est pas glamour, mais c’est indispensable.
- 🌱 Rendre à la terre : composter les restes organiques, grâce par exemple aux composteurs collectifs qu’on trouve de plus en plus souvent (comme sur certains sites labellisés Suricate).
Être écoresponsable au camping commence donc par de petites habitudes, faciles à adopter même pour les novices. Chaque campeur peut piocher dans ces 5 gestes, selon ses moyens, ses envies et la nature du terrain. Pour aller plus loin, n’hésitez pas à consulter ce guide détaillé sur l’empreinte en camping, un vrai trésor de conseils accessibles à tous.
Les gestes qui changent tout : retour d’expérience en pleine nature
Un soir d’été dans le Vercors, le sac un peu trop lourd et les ados râleurs, la découverte d’un paquet de chips envolé dans les fourrés a tout changé. Plutôt que d’accuser le vent ou les plus jeunes, le déclic s’est fait autour du feu : « Rien ne repartira avec le mistral, parole de campeur ! ». Dès lors, tout le monde a adopté sa gourde, choisi un kit vaisselle Rebel ou Nature & Découvertes, et testé le conditionnement en bocaux. Un carton plein à la clé, et le souvenir d’un bivouac 100% clean, sans canettes, sans papiers ni plastiques volages.
- 🚰 Prendre sa gourde réutilisable partout, pour éviter l’achat pressé de bouteilles lors d’une rando ou d’un arrêt au village.
- 🥗 Utiliser les boîtes inox pour conserver salades et restes de repas, au lieu des boîtes plastiques classiques.
- 🍴 Adopter la vaisselle en bambou ou en acier, et non en plastique. Oui, le bambou a parfois ses pièges, lisez bien les labels !
Abandonner le plastique, c’est aussi retrouver du plaisir à préparer son camp, à bricoler une ouverture sur-mesure ou à choisir des accessoires malins. Rien n’est plus satisfaisant que de camper sans laisser trace, comme vous le verrez en lisant les témoignages sur ce blog dédié.
Bien choisir son matériel de camping zéro plastique : mode d’emploi 2025
Passer au camping zéro plastique, ce n’est pas tout plaquer d’un coup. C’est avancer pas à pas, comme on poserait les sardines d’une tente Quechua dans le sable fin. Le premier défi, c’est de savoir trier l’essentiel du superflu dans ses bagages et son matériel. Rien ne sert d’emporter trois poêles, cinq lampes et dix sacs : l’esprit du minimalisme plane sur chaque campeur respectueux de l’environnement.
Les marques ne manquent pas côté alternatives durables. Du côté de Decathlon, la gamme Nature & Découvertes propose des boîtes, couverts et mugs en inox, et même des tentes doubles peau recyclées. Chez MSR, les réchauds ultra-optimisés se passent de consommables plastifiés, tandis que Ternua affiche des sacs à dos écoresponsables conçus à base de filets de pêche recyclés. Vous cherchez à allier robustesse et conscience écologique ? Pensez aussi à Fjällräven ou Vaude, véritables pionniers de la solidité et du respect de la biodiversité.
Avant d’acheter du neuf, il faut parfois oser se tourner vers la réparation ou la location. Le fameux « rien ne se perd, tout se transforme » s’applique aussi au camping :
- 🛠️ Réparer : une tente déchirée se répare souvent avec un kit d’appoint. Les astuces pour ne rien jeter se trouvent sur cette page dédiée à la récup’ et bricolage camping.
- 👕 Upcycler : un sac de couchage usé fait un super coussin ou même un panier pour chien.
- 🔄 Louer ou Prêter : vos amis, familles et voisins ont souvent du matériel qui dort au fond du garage, n’hésitez pas à emprunter ! Il existe aussi des services de location de tentes Nomad ou de tables pliantes Rebel qui font largement l’affaire sur un week-end.
Pour les achats indispensables, la méthode BISOU (Besoin, Immédiat, Semblable, Origine, Utilité) est la meilleure boussole pour éviter le gadget inutile. Ça évite les erreurs du débutant, et ça protège le porte-monnaie autant que la planète. Et si vraiment il faut du neuf, visez les circuits courts et les magasins comme Decathlon qui privilégient désormais la seconde main ou les produits labellisés respectueux de l’environnement. D’ailleurs, une liste des marques et du matériel éco-responsables à privilégier vous attend dans ce guide complet.
Le bon matériel, c’est aussi celui qui s’adapte à toutes les situations, comme l’atteste le souvenir d’un bivouac sous la pluie, où une vieille toile d’auvent Quechua réparée a sauvé la soirée. Les bonnes astuces, ce sont parfois celles que l’on transmet de génération en génération.
Organisation des repas et zéro plastique autour du camping
Souvent, les premiers déchets qui s’accumulent autour de la tente viennent de la cuisine. Emballages de chips, films alimentaires, sachets de légumes… Pourtant, cuisiner sans plastique n’est pas un casse-tête ! Un marché local, quelques sacs en tissu (merci Nomad pour les modèles solides), et une pincée de créativité suffisent pour s’organiser.
Les producteurs du coin sont toujours ravis de proposer fruits, légumes, fromages et pains emballés dans du kraft plutôt que du plastique qui s’envole à la première brise. Pour maîtriser ses courses, rien ne vaut les bocaux de conservation et les sacs à vrac. Pensez aussi à investir dans des bee-wraps maison pour emballer sandwiches et restes de tarte — bien plus efficaces qu’un rouleau de film transparent, et en plus, ça sent la cire d’abeille !
- 🛒 Sacs à vrac réutilisables pour vos courses en vrac sur le marché
- 🍲 Boîtes hermétiques inox pour conserver et transporter les repas préparés
- 🧀 Bocaux en verre pour transporter les ingrédients fragiles
- 🌮 Bee-wraps pour couvrir sandwichs ou aliments à emporter
Pour éviter le gaspillage, plusieurs astuces circulent sous les tentes : cuisiner simple avec des recettes qui s’adaptent à tous les fonds de sac (pensez à la poêlée de pommes de terre et restes de légumes, ou à la soupe express préparée sur un réchaud MSR). Et pour les gourmands, recycler le vieux pain en croûtons ou les fanes de radis en pesto maison.
Besoin d’idées ? Regardez comment gérer au mieux vos provisions et vos emballages sur ce dossier “cuisine de camping sans déchet”. Chaque bouchée préparée sans plastique est une petite victoire pour la nature ! Enfin, pour laver sa vaisselle, rien ne vaut un savon biodégradable maison — parfait pour rincer ses ustensiles dans le respect de la faune locale.
Le repas au camping, c’est donc tout un art qui mélange astuces de grand-mère, nouveautés rebelles (comme les lunch box Nature & Découvertes) et conseils piochés au fil des rencontres avec d’autres campeurs autour du feu.
Hygiène et zéro plastique en plein air : la trousse qui change tout
On n’y pense pas toujours, mais la trousse de toilette est un nid à plastique. Entre les emballages des savons liquides, des shampoings en mini-formats, et les accessoires jetables, l’addition grimpe vite ! Heureusement, les alternatives ne manquent plus en 2025 : cosmétiques solides, accessoires réutilisables, produits multi-usages… La simplicité, dans ce domaine, c’est la clé.
- 🧼 Savon solide (de préférence fabriqué maison ou acheté en vrac chez un artisan local)
- 🦷 Dentifrice solide
- 🧴 Déodorant solide ou baume multi-usages
- 🧻 Lingettes lavables (évitez à tout prix les versions jetables, à bannir selon ce article)
- 🦚 Oriculi pour remplacer définitivement les cotons-tiges
On découvre vite qu’un savon de Marseille glissé dans son sac, c’est le couteau suisse du campeur : il fait office de gel de douche, lavage de mains, détachant, produit vaisselle et même lessive (en copeaux). Les déodorants solides, quant à eux, perdent rarement leur fraîcheur, peu importe la température sous la tente.
Un autre détail qui change la vie ? Les produits rechargeables, comme les sprays anti-moustiques naturels (testez la citronnelle en stick, alliée infaillible durant les nuits dans les Landes). Et, pour les bobos, un tube d’aloe vera fait toujours miracle – piqûres d’insectes, éraflures, coups de soleil n’y résistent pas.
Pour aller plus loin sur l’organisation de la trousse idéale, et les produits à privilégier pour une hygiène irréprochable et zéro plastique, explorez ce guide dédié à la trousse écolo du campeur.
Au final, une trousse bien pensée, c’est du poids en moins sur le dos, des économies à long terme, et la certitude de laisser le moins de traces possible derrière soi. Et, croyez-moi, la nature vous le rend bien lors de chaque lever du soleil « à la fraîche comme un matin en montagne ».
Astuces de tri et recyclage : comment ne (presque) rien laisser derrière soi
Le dernier défi que rencontre tout campeur engagé, c’est de résoudre la question du tri. Même en organisant au mieux ses achats et ses repas, quelques déchets subsistent. La solution ? Faire de son camp un exemple de gestion des restes, comme on affine un montage de tentes sous les étoiles : simple, précis, efficace.
- 🗑️ Trier sur place : demander à l’accueil du camping le détail des bacs disponibles (plastiques, aluminium, cartons, papier, bio).
- ♻️ Composter tout le possible : épluchures, marc de café, coquilles d’œuf vont dans le composteur collectif !
- 🏞️ Rapporter ses déchets : sur les zones non équipées, mieux vaut ramener ses sacs jusqu’à un vrai point de collecte. Le tri s’apprend, et pour les nouveaux venus, ce dossier complet sur la gestion des déchets de bivouac est une vraie mine d’or.
- 🦉 Respecter la faune et la flore : ne rien enterrer qui ne soit biodégradable, et bannir tout geste qui pourrait blesser les animaux nocturnes.
Il existe des campings engagés comme Suricate, qui proposent des ateliers découverte du tri et du compost, ou Nature & Découvertes qui vous offre des points bonus si votre camp reste « no trace » à la fin du séjour.
Enfin, pour marquer l’esprit de tous, la meilleure astuce reste le partage entre campeurs. S’échanger recommandations, sacs à vrac ou bonnes recettes de savon fait maison… Voilà la magie aussi du camping engagé. Les enfants, eux, ramassent les papiers autour de la zone de campement avant de s’envoler faire du cerf-volant en plastique recyclé — preuve que la boucle peut se boucler avec une activité ludique et zéro frais pour la nature.
Pour compléter ces conseils, un tour sur le blog des gestes qui sauvent la planète au camping apporte toujours des astuces inattendues, même pour les campeurs aguerris.
FAQ camping zéro plastique (ou presque)
- Quels équipements sont incontournables pour un camping zéro plastique ?
Les indispensables sont une gourde en inox, de la vaisselle réutilisable (type Quechua ou Decathlon), des sacs à vrac, du savon solide et des boîtes hermétiques. Consultez cette liste détaillée d’incontournables pour ne rien oublier ! - Comment cuisiner sans générer de déchets en camping ?
Privilégiez le vrac, cuisinez simple et réutilisez les restes. Choisissez des boîtes de conservation et emportez vos propres sacs et bocaux. Un exemple concret se trouve sur le dossier cuisine efficace au camping. - Est-il possible de composter ses déchets sur la plupart des terrains de camping ?
Nombreux campings intègrent désormais un composteur collectif, surtout ceux engagés éco-responsables. Renseignez-vous à l’accueil ou via la plateforme Suricate pour trouver ceux qui le font. - Comment sensibiliser ses enfants au camping zéro plastique ?
Le mieux est d’impliquer toute la famille : chasse au trésor déchets, ateliers récup’ ou encore construction d’abris naturels (comme expliqué sur ce guide pratique) sont des approches ludiques et efficaces. - Que faire avec les déchets restants en pleine nature ?
Il faut toujours rapporter ses déchets à la maison ou jusqu’à un point de tri, même si cela demande de l’organisation (lire cet article essentiel sur le respect des sites naturels pour plus d’infos).
